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Observatoire de Port-Valais

L’observatoire est constitué d’une coupole du fabriquant Sirius avec une monture de type Celestron  CGE-Pro et d’un télescope Schmidt-Cassegrain de 14″.

Le télescope Schmidt-Cassegrain est un dispositif optique de type catadioptrique, composé de deux miroirs, un miroir primaire concave (généralement sphérique) et un miroir secondaire convexe, ainsi que d’une lentille appelée lame de Schmidt. Il s’agit d’une évolution du dispositif réflecteur proposé en 1672 par Laurent Cassegrain, amélioré en s’appuyant sur la chambre de Schmidt développée par Bernhard Schmidt en 1931.

CGE-Pro 1400 / STL-11000CM / AOL

Dans le Chablais, les observatoires se situent en altitude à Vérossaz et Leysin  mais rien n’empêche d’admirer le ciel depuis la plaine. A Port-Valais, un jardin privé a donc pris des allures de laboratoire scientifique. En son milieu, se dresse une imposante coupole blanche en fibre de verre d’une circonférence de 2,30 mètres pour une hauteur d’environ 3 mètres. Des ouvertures vers l’extérieur et une toiture mobile permettent une vue panoramique de 360º. L’obscurité contenue dans la coupole favorise grandement la prise de vue, au même titre qu’une température basse.  L’installation se situe vraiment au pied de la montagne. Cela permet de profiter très vite du coucher du soleil. Car la chaleur influe largement sur la qualité de l’image. Plus le télescope a la même température que l’air, et plus la netteté de la photographie sera assurée.

Grâce à un système d’alignement par guidage automatique, la capture d’un  objet peut durer plus de six heures d’exposition, voire sur plusieurs jours. En calculant les algorithmes, le télescope peut s’aligner sur la rotation de la terre et suivre l’objet voulu. La caméra prenant des multiples pauses pendant toute la nuit, il ne reste alors plus qu’à superposer les meilleures prises de vue pour obtenir, finalement, l’image la plus nette possible du corps céleste ciblé.

Pour être encore plus perforamant et lutter contre la turbulence de l’atmosphère la caméra est équipée d’une optique adaptative, c’est une technique qui permet de corriger en temps réel les déformations évolutives et non-prédictives d’un front d’onde grâce à un miroir déformable. Elle utilise un principe similaire à l’optique active.

Cette technique est notamment utilisée en astronomie par les télescopes terrestres pour corriger les observations d’étoiles entre autres. Si nous avons l’impression qu’une étoile scintille, ce n’est pas parce qu’elle émet de la lumière d’une façon non constante, mais en raison de la turbulence atmosphérique qui déforme l’image que nous en avons et plus particulièrement une caractéristique du rayonnement lumineux appelé le front d’onde ou phase. En effet, une étoile, supposée ponctuelle dans le ciel visible, émet de la lumière à front d’onde sphérique qui, à l’échelle de la Terre (l’étoile étant à l’infini) est plan avant de traverser l’atmosphère. L’atmosphère est le siège de déplacements d’air (vent) qui créent des hétérogénéités de température et donc d’indice optique. Celles-ci sont essentiellement proportionnelles à celles des températures.

Exemple sans AOL

Exemple avec AOL 

L’aquisition d’image est faite avec une SBIG STL-11000CM de recherche CCD, pouvant couvrir un très large champ avec un obturateur électromécanique interne et une possibilité d’obturateur électronique interligne pour les poses courtes. Une tourelle est aussi intégrée dans ces caméras pour contenir 5 filtres standard non montés de 2″. Ces nouvelles caméras comportent aussi un double étages de refroidissement avec ventilation et eau et permettent de prendre des lights avec un refroidissement du capteur à -30°. Une seconde matrice pour l’autoguidage est aussi intégrée dans le boitier de ces caméras pour effectuer un contrôle du suivi simultanément pendant les acquisitions des images. Cette technique brevetée SBIG évite l’utilisation d’un instrument supplémentaire pour le guidage ainsi que des flexions différentielles parfois dûes à la mécanique d’assemblage ou l’infime mobilité de l’optique.

Pour se faire une idée du grossisement de l’OPV, rien ne vaut l’image ci-dessous de l’antenne relais située à plus de 11km sur les Roches de Nayes !

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