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Conférence « Quel temps, demain, sur Pluton? »

Date: le jeudi 13 mai 20h00
Lieu: Salle des combles ECCG Monthey
Inscription : obligatoire, places limitées
Type de conférence: grand public gratuite

Résumé:
A la différence des grosses planètes gazeuses, dont l’atmosphère est constamment brassée, Pluton possède un sol et pourrait être entourée d’une atmosphère calme. Mais y en a-t-il une ? Si oui, a-t-on des idées sur sa composition ou sa pression ? Quelle est la météo ? Des réponses ayant été apportées à ces questions avant le survol par une sonde spatiale, quelles observations et quelles méthodes ont permis d’y arriver ? On profitera de cette présentation pour décrire ce que les amateurs peuvent apporter à la connaissance des petits corps du système solaire et utilisant les mêmes méthodes.

Le conférencier:
De formation, Raoul Behrend est ingénieur puis physicien. C’est à Genève qu’il a fait une thèse consacrée à la formation des étoiles massives. Parmi ses outils de travail préférés et quotidiens : les méthodes mathématiques basées sur les équations différentielles, l’optimisation, les neurones. Une observations en astronomie étant fort cher (temps, matériel, argent), il estime que les logiciels doivent en tirer le plus d’information de qualité que possible. Le guidage lors de la mission Deep Impact est une parfaite illustration de la maîtrise des ces choses. Actuellement, il est très occupé par la photométrie d’astéroïdes et par l’animation d’un réseau d’observateurs. Et découvreur de plusieurs satellites naturels et d’autres curiosités.

Conférence du jeudi 11 mars 2021

Bonjour,
Nous sommes dans le regret de vous annoncer que la conférence d’André Maeder est reportée, sans autres choses de prévus, au prochain cycle de conférences.

En espérant vous y retrouver en chair et en os!

Avec nos meilleures salutations étoilées
Pour le comité

Stéphane Davet

Conférence: »La fusion nucléaire »

  • Date et heure: Jeudi 14 janvier 2021 à 20h15
  • Lieu: En ligne via Zoom
  • Inscription à la conférence
  • Résumé: Fondée sur le même type de réactions que celles ayant lieu dans le Soleil, la fusion promet d’être une source d’énergie pratiquement inépuisable, sans risque, et respectueuse de l’environnement. Face aux avantages certains de cette technologie, de nombreux défis restent cependant encore à relever, notamment ceux liés au confinement d’un plasma à plus de 100 millions de degrés. Cette présentation va vous donner un aperçu des principes de la fusion, ainsi que de l’état de la recherche actuel dans ce domaine prometteur.
  • Conférencier: Paolo Ricci a obtenu son Master en génie nucléaire au Politecnico di Torino en 2000. Ses études de doctorat ont été menées au Laboratoire national de Los Alamos, avec un accent sur la simulation cinétique de la reconnexion magnétique dans la magnéto-queue de la Terre. Il a ensuite passé deux ans et demi en tant que chercheur postdoctoral au Département de physique et d’astronomie du Dartmouth College. Il a finalement rejoint le Swiss Plasma Center (SPC) de l’EPFL, en tant que boursier EURATOM en 2006, a été nommé professeur assistant en juin 2010 et professeur associé en août 2016. Il est à la tête du groupe théorique SPC. Paolo Ricci a reçu le Prix pédagogique 2016 de l’EPFL Section de Physique. 

Le réseau cosmique nourrit les galaxies primitives

Les galaxies de l’univers primitif sont beaucoup plus matures qu’escompté par les astrophysicien-nes, une précocité issue de leurs interactions avec le cosmos. 

Une galaxie de l’univers primitif observée par le télescope ALMA. Elle est considérée comme déjà mature, car elle contient de grandes quantités de poussière (jaune) et de gaz (rouge). © B. Saxton NRAO/AUI/NSF, ALMA (ESO/NAOJ/NRAO), ALPINE team.

Les premières galaxies se sont formées 200 millions d’années après la naissance de l’univers. Elles ont accumulé la majeure partie des étoiles, des poussières et des métaux qui les composent lors d’une période située entre 1 et 3 milliards d’années après le Big Bang, une époque charnière pour comprendre la formation des galaxies. Les astronomes de l’Université de Genève (UNIGE) basés à l’Observatoire de Genève et le consortium international d’astronomes du projet ALPINE ont étudié 118 galaxies de cette époque grâce au télescope ALMA établi sur les hauts plateaux chiliens d’Atacama. À travers huit publications jointes, dont quatre ont été réalisées principalement à l’UNIGE, les astrophysiciens ont réussi à remonter le temps de près de 13 milliards d’années pour déterminer la composition en gaz et poussière des galaxies. Leurs analyses, à lire dans le journal Astronomy & Astrophysic, démontrent que les galaxies primitives sont déjà matures, appuyant l’existence d’un réseau cosmique capable de les alimenter en ressources.

Pour comprendre comment les galaxies se forment, y compris notre voie lactée, l’idéal serait de pouvoir les suivre tout au long de leur vie, chose impossible. «Heureusement, nous pouvons les observer à différentes époques. En regardant très loin dans l’espace, il est possible de remonter le temps et de les étudier telles qu’elles étaient dans le passé. La période se situant entre 1 et 3 milliards d’années après le Big Bang est particulièrement intéressante, car elle correspond au pic de croissance des galaxies», indique Daniel Schaerer, astronome au Département d’astronomie de l’UNIGE.

L’acquis galactique

Les grandes galaxies, telles que notre voie lactée, Andromède et d’autres, ont atteint leur taille et masse grâce à des fusions avec d’autres galaxies. De plus, pour assurer leur croissance passée, elles ont dû recevoir du gaz supplémentaire de l’extérieur. Ce gaz est vraisemblablement présent dans le milieu intergalactique et il est transporté vers les galaxies grâce aux filaments cosmiques. En d’autres termes, les astronomes pensent que «l’histoire des galaxies est gouvernée par ce que nous appelons le réseau cosmique, une sorte d’écosystème galactique», précise Daniel Schaerer. Malgré l’acceptation de ce modèle théorique par les scientifiques, la présence de gaz dans le milieu intergalactique et l’existence de filaments cosmiques n’ont jamais pu être prouvées par des mesures concrètes.

Le gaz est donc un composant clé pour la croissance des galaxies. Le télescope ALMA a été spécialement conçu pour permettre son observation grâce à un système captant la lumière de l’infrarouge lointain. «Il s’agit d’un interféromètre de 66 antennes de 7 à 12 m de diamètre chacune, placé à 5000 mètres d’altitude sur un plateau chilien. Le grand nombre d’antennes permet de collecter le maximum de lumière», décrit l’astronome de l’Observatoire de Genève,Miroslava Dessauges-Zavadsky, en parlant de ce télescope unique au monde.

Excès de gaz

À travers huit études, les astrophysiciens internationaux du consortium ALPINE se sont rendu compte que les galaxies primitives contenaient beaucoup plus de gaz qu’attendu, une indication de leur développement précoce. «Certaines sont très grosses et quasiment toutes contiennent déjà des éléments lourds, tels que le carbone, dans le milieu interstellaire. C’est une indication que ces éléments ont été formés par des générations d’étoiles qui existaient avant 1 milliard d’années, car le carbone n’est pas généré lors du Big Bang», précise Daniel Schaerer. 

Zoom sur les contributions genevoises

La quantification du gaz a été réalisée par une équipe de l’UNIGE et fait l’objet d’une des huit publications. Ces travaux ont contribué à démontrer que les galaxies lointaines, et se trouvant par conséquent à un stade précoce de leur développement, ont beaucoup plus de gaz que les galaxies proches. Néanmoins, comme le gaz est consommé très rapidement et que les observations montrent une croissance des galaxies plus longue, les quantités de gaz observées ne sont pas suffisantes pour expliquer cette croissance. «Les galaxies doivent donc se réapprovisionner en gaz provenant du réseau cosmique», indiqueMiroslava Dessauges-Zavadsky, première auteure de cette étude.

Une autre étude menée par l’Observatoire de Genève a comparé les galaxies de notre époque (13,8 milliards d’années) à celles présentes 800 millions d’années après le Big Bang. Elle met en avant les similitudes de certaines propriétés des galaxies à travers les époques, comme le rapport entre l’émission de la raie du carbone et la quantité d’étoiles formées. L’étude démontre la constance de ces propriétés sur 13 milliards d’années, une information importante pour quantifier la croissance des galaxies à travers l’histoire de l’Univers.

L’analyse des poussières galactiques est l’objet de la troisième étude genevoise. Les chercheur/euses ont pu démontrer la présence de poussières dans 20% des galaxies primitives. «Ceci indique que ces galaxies sont plus matures que primitives et que des générations précédentes d’étoiles ont créé les éléments incorporés dans les poussières,» explique Pascal Oesch, astrophysicien à l’UNIGE et investigateur principal de cette publication.

L’analyse des déplacements du gaz est au cœur de la quatrième étude faite à l’UNIGE.Les chercheur/euses ont pu démontrer que les éléments lourds tels que le carbone sont présents non seulement à  l’intérieur, mais aussi à grande distance des galaxies et se déplacent à grande vitesse. «Ce gaz enrichi trace ainsi la présence d’importantes voies de circulation vers et probablement aussi en provenance de l’espace intergalactique. Cela étaye une fois de plus la thèse du réseau cosmique», conclut Daniel Schaerer. 

Conférence: « La mesure des distances dans l’Univers »

Date: le jeudi 12 novembre 20h00
Lieu: En visioconférence depuis notre site internet
Type de conférence: grand public

Une fois inscrits les intéressés recevront un mail contenant le lien leur permettant de rejoindre la salle de conférence virtuelle. Les infos utiles seront transmises en même temps.

Résumé:
Comment savoir qu’une étoile est plus grande que la Lune ? En observant qu’elle est beaucoup plus éloignée !
Connaître la distance d’un objet astronomique est la première étape nécessaire pour caractériser sa nature physique. De la méthode d’Ératosthène au télescope spatial Gaïa, nous verrons comment mesurer la distance qui nous sépare des objets célestes.

La conférencière:
Isabelle Santos a fait des études d’informatique et a obtenu un Master dans cette branche en 2015 à l’Institut de Technologie de l’Illinois aux USA. Entre 2016 et 2019 elle a effectué un doctorat de mathématiques sur la résolution des équations aux dérivées partielles stochastiques ainsi qu’un Master de recherche en Astrophysique à l’Université de Toulouse III.
Mme Santos est une scientifique persévérante et dynamique qui souhaite faire avancer la recherche astrophysique grâce à son excellente connaissance des mathématiques appliquées.
Intéressée par la vulgarisation de la science astronomique, Isabelle Santos est également formatrice dans le cadre de cours d’astronomie grand public et de cours pour animateurs astronomiques.

Conférence: « La magie des particules élémentaires »

  • Date et heure: jeudi 17 septembre 2020 à 20h00
  • Lieu: Salle des combles de l’école de commerce de Monthey
  • Résumé: Lorsque l’on entend parler de particule, la première image qui nous vient à l’esprit est celle de l’atome, cher au chimiste. Comme certains le savent, cet atome est en réalité composé de protons, de neutrons et d’électrons. Nous verrons qu’en fait, nous connaissons des constituants de la matière encore plus infimes. Après un bref aperçu historique de la manière dont la physique moderne a été capable de décortiquer la matière dans ses entrailles les plus profondes, nous plongerons dans le milieu passionnant des particules élémentaires. Nous pourrons alors discuter l’origine des noms et le comportement de toutes ces particules aux noms étranges telles que les quarks, les électrons ou encore le célèbre boson de Higgs découvert en Suisse, au CERN, en 2012.
  • Conférencier: Florian Rouge est né en 1995 à Martigny. Il a réalisé ses études secondaires au collège de l’Abbaye de St-Maurice et a entamé un Bachelor de physique à l’EPFL en 2015. En 2020, il a obtenu un Master en physique théorique des hautes énergies à l’EPFL. Il est membre du comité d’Astrochablais depuis 2015.

Visioconférence: « L’astérosismologie »

Pour accéder à la salle merci de vous connecter le jeudi 14 mai dès 19h50 en cliquant sur le lien: https://epfl.zoom.us/j/94804550293
La conférence sera alors accessible via l’application zoom.

Résumé de la conférence:
Les théories de la structure interne et de l’évolution des étoiles comportent de nombreuses inconnues dues notamment au manque de contraintes observationnelles disponibles. En effet, seule la surface des étoiles (la photosphère) est directement visible. Comment peut-on alors obtenir des informations sur les propriétés de l’intérieur des étoiles? De manière analogue à la sismologie terrestre, l’astérosismologie se base sur l’étude des fréquences et amplitudes des oscillations stellaires pour déterminer la température, la densité, la composition chimique, la vitesse de rotation, etc. dans l’intérieur des étoiles. Durant cette présentation, nous décrirons les bases de l’astérosismologie et nous discuterons les résultats obtenus récemment grâce à cette méthode.

Le conférencier:
Après une thèse de doctorat à l’Université de Genève dédiée à l’observation et la modélisation astérosismique des étoiles de type solaire, M. Patrick Eggenberger s’est intéressé à l’interprétation théorique des observations astérosismiques obtenues par les missions spatiales CoRoT et Kepler. Il est actuellement astrophysicien à l’Observatoire astronomique de l’Université de Genève, spécialiste de l’évolution stellaire et de l’étude de la structure interne des étoiles par astérosismologie.

L’image du mois de janvier 2020

Du périhélie à l’aphélie

Cette année, le périhélie, le point de l’orbite terrestre le plus proche du soleil, a été atteint le 5 janvier. Ce rapprochement maximal, en réalité bien minime par rapport au point le plus éloigné, n’affecte pas les saisons sur notre belle planète. Les saisons sont en effet dues à l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre, pas à la variation de sa distance au Soleil. C’est pourquoi, en dépit de notre relative plus grande proximité du Soleil, le mois de janvier correspond toujours à l’hiver dans l’hémisphère nord, et à l’été dans l’hémisphère sud. Ce que cela signifie vraiment, c’est que le 5 janvier le soleil avait sa plus petite taille apparente de l’année. Ce montage permet de comparer très précisément deux images du Soleil prises depuis la Terre avec le même télescope et le même appareil photo respectivement au périhélie du 5 janvier 2020 et à l’aphélie du 4 juillet 2019. Sans ce type de montage, la perception du changement du diamètre apparent du Soleil entre le périhélie et l’aphélie est à peu près impossible à remarquer. Cette variation de taille apparente ne dépasse en effet guère les 3%. Le périhélie de 2020 et l’aphélie de 2019 sont le plus proche et le plus lointain du 21e siècle.

Conférence: »La recherche en astronomie »

  • Date et heure: Jeudi 19 septembre à 20h00
  • Lieu: Salle des Comble de l’école de commerce de Monthey
  • Résumé: Comment une petite fourmi perchée sur un brin d’herbe dans le jardin peut-elle arriver à comprendre la planète Terre ? C’est le même genre de défi que rencontre la recherche en astronomie, et cette conférence propose de passer en revue les différentes techniques appliquées à la compréhension des astres et de l’Univers. Photométrie, spectroscopie, astérosismologie, simulations, mais aussi les nouvelles fenêtres qui s’offrent à nous et révolutionnent le domaine : astronomie des neutrinos et ondes gravitationnelles.
  • La conférencière: Sylvia Ekström est née en Suède et arrive en Suisse à l’âge de 3 ans. Après un diplôme de sage femme en 1988 et une activité de 11 ans à l’hôpital de Morges, elle reprend courageusement des études de physique et reçoit son diplôme en 2004. Elle termine finalement un doctorat en astrophysique en septembre 2008. Passionnée d’astronomie, Sylvia s’est notamment intéressée aux questions du Big Bang, à la cosmologie ainsi qu’à différents problèmes liés à la rotation des étoiles.

Conférence: « Connaissances et pratiques à l’époque médiévale et influences sur nos pratiques actuelles »

Astrochablais participe aux ateliers médiévaux qui ont lieu avant La Bayardine, Fêtes Médiévales de Saillon 2019 ! Un cours le samedi 16 février de 9h à 11h pour découvrir quelles étaient les connaissances et les pratiques astronomiques au Moyen-Âge et comment ça a influencé nos pratiques actuelles. Ce cours est abordable aux enfants dès 8 ans et il est au prix de 24 frs.
N’attendez pas, inscrivez-vous maintenant par ici : https://www.bayardine.ch/les-ateliers-medievaux-2018-2019/