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Deep Impact termine sa mission sur un crash informatique

La mission d’étude des comète Deep Impact a été perdu ce vendredi, après qu’il soit devenu impossible de communiqué avec la sonde la plus voyageuse de l’histoire (7.58 milliards de kilomètre parcourus.)

Comet Tempel 1

Lancée en 2005, elle avait atteint six mois plus tard Tempel 1 et avait ainsi complétée sa mission en bombardant la comète d’un impacteur, révellant ainsi des matériaux de l’intérieur du noyau. Après 16 jours de travail, la sonde et reproggrammée pour frollé la Terre et partir à la rencontre d’un second astre chevelu, Hartley 2. Ce qui fut fait le 4 Novembre 2010. Avant d’y arrivé elle effectua des mesures du mouvement de six étoiles afin de comfirmer que des planètes y orbitent, prit des images de la Terre, de Mars et de ses lunes.

Deep impact a profiter de un de ses passages à proximité de la terre pour prendre une image du système Terre-Lune de l’extérieur.

http://i.space.com/images/i/000/003/602/i02/080718-earth-transit-02.jpg?1292267578

 

 

Une Nova a explosé… il y a 30’000’000 d’années

Jeudi dernier, une supernova a été détectée dans la galaxie spirale M74, dans la constellation des poissons. Désignée comme SN 2013ej, elle a atteint une magnitude de 12.4 aujourd’hui. Elle n’est pas visible à l’œil nu,  le seuil étant à 6.3 dans le noir le plus total, mais est presque aussi brillante que le centre de la galaxie qui l’abrite.

 

Supernova 2013ej dans M74

Image prise par
Ernesto Guido & Nick Howes sur un 20 pouce en Australie
3x120s d’exposition

On avait repérer en grâce a des images prise par Hubble entre 2003 et 2005 une étoile potentielle, montrant tout les signes d’explosion imminente.

Cette supernova a été détecter par un programme automatique appelé KAIT qui a déjà plus de 200 supernovæ découverte depuis 1998 scannant 20’000 galaxie tout les 2 à 12 jours selon la météo.

La Voie Lactée contient 17 milliards de planètes ressemblant à la Terre

La Voie Lactée contiendrait au moins 17 milliards de planètes ayant une taille similaire à la Terre selon une nouvelle estimation faite par des scientifiques. La galaxie qui contient notre système Solaire contient environ 100 milliards d’étoiles, ce qui signifie qu’en moyenne, une étoile sur six héberge une planète similaire à la Terre.

Cependant, Dr François Fressins du Centre Harvard-Smithsonian for Astrophysics, qui a présenté ses recherches à une réunion d’astronomie lundi 07.01.13, a révélé qu’il est tout simplement trop tôt pour affirmer combien de ces planètes se situeraient dans des zones qui les rendraient habitables. Pour pouvoir contenir de la vie, une planète ne doit être non seulement la bonne taille, mais doit se trouver dans la zone « Goldilocks » où elle n’est ni trop froide, ni trop chaude pour que l’eau puisse se trouver sous forme liquide à sa surface.

Dr Fressin et son équipe ont découvert ces chiffres en collectant une analyse récente de données avec le télescope Kepler de Nasa, qui a été lancé en 2009 afin de trouver d’autres planètes Terres. « Si vous regardez une nuit étoilée, chaque étoile que vous regardez – presque chacune – contient un système planétaire », nous dit-il. Ils ont découvert que 17% des étoiles hébergent une planète ayant une masse de 0,8 à 1,25 fois celle de la Terre, ayant une orbite de 85 jours ou moins.

Les planètes plus massives sont plus rares. Seulement 3% des étoiles ont une planète comme Neptune (environ quatre à six fois la taille de la Terre), ayant une orbite de 400 jours ou moins. La mission Kepler de Nasa a annoncé une découverte de 461 nouvelles planètes possibles, amenant le total à 2740 planètes potentielles. Quatre d’entre-elles ont une masse moins de deux fois celle de la Terre et orbitent leur étoile dans le fameux zone habitable, où l’eau pourrait exister à la surface de la planète. « Il faut des conditions très spécifiques pour trouver l’eau liquide. On ne peut pas avoir la planète trop proche de l’étoile, où il fait trop chaud. On ne pas l’avoir trop éloignée, sinon les conditions planétaires sont trop froides », nous affirme Christophe Burde, un scientifique de SETI Instiute à Montain View, Californie. « Nous cherchons à trouver ces planètes dans des zones habitables très spécifiques. » La mission Kepler accomplit son travail en détectant de légères baisses de luminosité venant de 160’000 étoiles ciblées à cause de la planète qui passe devant son étoile, ou qui la transite, relativement au point de vu du télescope.

 

Article et citations traduits grossièrement de Sky News.
Stéphane Biggs

Joyeux Noël !

Observation à Savolaire le 12 octobre 2012 – ANNULEE

Cette sortie est malheureusement annulée par cause de mauvais temps.

Astrochablais a le plaisir de vous convier à une sortie astronomique dans la région de Morgins à l’alpage de Savolaire. Nous allons profiter d’observer les objets du ciel dans les conditions idéales de la montagne à partir de 21h00. Le ciel d’automne est idéal pour observer toute une série d’objets astronomiques à travers un atmosphère stable dû à la température fraiche. Venez donc nombreux!

Voici les informations nécessaires:           

Lieu: Alpage de Savolaire (au dessus de Morgins). Pour y aller, il faut prendre la route forestière et suivre Savolaire.

Date: Le vendredi 12 octobre 2012

Activités et horaires:

La soirée fonctionne sur le modèle des “Stars Party”. Tout le monde peut venir pour observer dans les télescopes et bien sûr toute personne voulant venir avec son instrument est la bienvenue! Dès 21h00: observation de la Lune et des étoiles

Inscription:

  • La soirée ne fonctionne pas sur inscription.

Remarques importantes:

  • Prendre des habits chauds… voire très chauds! On a vite froid lorsque l’on reste dehors sans bouger. Pensez aussi aux chaussures…
  • Prenez des jumelles si vous en avez.
  • En cas de mauvais temps la soirée est annulée. La décision sera prise la veille, alors n’oubliez pas de consulter cette page internet ou d’appeler Stéphane Biggs au numéro ci-dessous. SOIREE ANNULEE A CAUSE DE MAUVAIS TEMPS

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Stéphane à l’adresse stephanebiggs@bluewin.ch ou au numéro 079 882.99.26

L’effet de lentille gravitationnelle

Peut-être avez-vous déjà entendu ce terme employé en astrophysique ? mais connaissez-vous le mécanisme auquel il fait référence ?

L’idée de base est simple : la lumière peut-être déviée par une masse au même titre qu’une comète passant à proximité de la Terre peut voir son orbite modifiée par la présence de la masse de la Terre. En effet, selon la loi de la gravitation de Newton, deux masses en présence l’une de l’autre s’attirent. De fait, les premières idées sur la déviation de la lumière par la masse datent de Newton. Or, dans le cadre de la théorie newtonienne, un problème majeur empêche la description de ce phénomène : la masse au repos du photon est nulle ! Ainsi, dans le cadre newtonien il est impossible d’expliquer cette déviation de la lumière par une masse puisque selon les équations de Newton il faut DEUX masses en présence !

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/02/Gravitational_lens-full.jpg/300px-Gravitational_lens-full.jpg

Il aura fallu attendre les formidables travaux d’Albert Einstein pour être capable d’exprimer mathématiquement cette déviation. En effet, selon la relativité générale, chaque masse présente dans l’Univers courbe l’espace-temps. Nous pouvons imaginer un énorme draps tendu sur lequel nous posons des boules de pétanque plus ou moins lourdes. La surface du draps se voit alors modifiée et au lieu d’être plate et tendue elle est courbée par endroit. Ainsi, l’espace-temps au même titre que le draps se voit courbé par la présence des planètes, galaxies et autres objets célestes. Par conséquent, il n’est plus nécessaire d’attribuer une masse aux photons pour expliquer leur déviation ! La lumière suit le trajet le plus court pour se rendre d’un point à un autre, ainsi dans un espace courbé, la courbure étant imposée par les objets massifs, elle ne se déplacera pas en ligne droite mais selon une courbe passant à proximité du corps déformant l’espace-temps.

La première observation du phénomène de lentille gravitationnelle a été réalisée en 1919 lors d’une éclipse de Soleil. Le principe de cette observation est simple. On compare les positions relatives des étoiles à l’emplacement sur la voûte céleste où va avoir lieu l’éclipse, aux positions mesurées pendant l’éclipse. L’avantage d’observer ceci durant l’éclipse de Soleil est de pouvoir voir simultanément le Soleil et les étoiles, le Soleil jouant le rôle de lentille gravitationnelle.

Les effets produits par une lentille gravitationnelle peuvent être de différents types en fonction de l’importance de la masse jouant le rôle de lentille. Il est possible d’avoir un changement de position apparente comme ce fut le cas en 1919, un changement de la forme de l’objet observé, une amplification ou dé-amplification lumineuse et finalement plusieurs images de la même source dans les cas les plus spectaculaires.

Nous pouvons maintenant nous demander en quoi cet effet de lentille gravitationnelle est utile pour les recherches modernes ? Cet effet est l’un des principaux outils en cosmologie observationnelle et en astrophysique extragalactique. Il a notamment été employé pour la mesure de la masse sombre à différentes échelles, puisque connaissant la déviation des rayons lumineux il est possible de retrouver la masse responsable de cette déviation.

En définitive, l’effet de lentille, tout d’abord perçu comme une curiosité théorique, puis, comme un effet exotique observé mais trop rare pour être intéressant, est devenu une technique de pointe utilisée pour étudier et tenter de comprendre les mécanismes de notre Univers.

Bibliographie : Cours d’introduction à l’astrophysique, F. Courbin et G. Meylan.