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Une Nova a explosé… il y a 30’000’000 d’années

Jeudi dernier, une supernova a été détectée dans la galaxie spirale M74, dans la constellation des poissons. Désignée comme SN 2013ej, elle a atteint une magnitude de 12.4 aujourd’hui. Elle n’est pas visible à l’œil nu,  le seuil étant à 6.3 dans le noir le plus total, mais est presque aussi brillante que le centre de la galaxie qui l’abrite.

 

Supernova 2013ej dans M74

Image prise par
Ernesto Guido & Nick Howes sur un 20 pouce en Australie
3x120s d’exposition

On avait repérer en grâce a des images prise par Hubble entre 2003 et 2005 une étoile potentielle, montrant tout les signes d’explosion imminente.

Cette supernova a été détecter par un programme automatique appelé KAIT qui a déjà plus de 200 supernovæ découverte depuis 1998 scannant 20’000 galaxie tout les 2 à 12 jours selon la météo.

La Terre en vue saturnienne

L’Agence spatiale américaine a rendu publique mardi une photo de la Terre et de la Lune prise d’un point de vue inédit, tout près de Saturne et de ses anneaux, un cliché unique et rare!

Des astronomes britanniques relancent la recherche SETI

Essentiellement menés aux Etats-Unis, notamment à Berkeley, les programmes SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence) consistent à “éplucher” les multiples signaux radioélectriques captés par nos radiotélescopes terrestres pour y déceler, parmi les innombrables ondes cosmiques naturelles, d’éventuels signaux d’apparence artificielle.
Pour promouvoir ce type de recherche dans leur pays, des universitaires de onze institutions britanniques ont créé un réseau, le UK Seti Research Network (UKSRN). La volonté est là. Mais quid du financement du projet ?


“Si nous avions 0,5 % de l’argent qui va dans l’astronomie…”
“Je l’ai présenté ainsi : si vous deviez demander à tous les gens qui sortent d’un film de science-fiction s’ils seraient heureux qu’une petite fraction des recettes fiscales de ce film soit utilisée pour tenter de déterminer si un peu de ce qu’ils viennent de voir est vrai, je suis sûr que la plupart diraient ‘oui’”, a déclaré Sir Martin Rees, astronome royal (titre honorifique) et patron du projet.
“Si nous avions (…) 0,5 % de l’argent qui va dans l’astronomie à l’heure actuelle, nous pourrions faire beaucoup”, estime quant à lui Alan Penny, de l’Université de St Andrews et coordinateur du projet.
Déjà, de 1998 à 2003, le radiotélescope de l’Observatoire de Jodrell Bank (nord de l’Angleterre) avait contribué aux recherches SETI californiennes. Désormais modernisé et relié à d’autres installations anglaises, cet observatoire, tout en conservant sa mission principale, pourrait dédier une partie de ses ressources, non utilisées, aux travaux du réseau UKSRN, “permettant ainsi de faire de la recherche SETI presque gratuitement”, fait remarquer Tim O’Brien, directeur adjoint de Jodrell Bank.
Le projet pourrait également utiliser le concept SETI@home, qui permet aux particuliers possédant un ordinateur de laisser les chercheurs utiliser la puissance de calcul de leur machine lorsque celle-ci est en veille. Mais pour obtenir des subventions, il reste tout de même à convaincre le Science & Technology Facilities Council (STFC), le principal bailleur de fonds de l’astronomie au Royaume-Uni, qui, dans la situation économique actuelle, n’est pas prodigue de ses dons.

Nouvelle lune découverte autour de Neptune

Les scientifiques ont découvert une nouvelle lune autour de Neptune. Cette petite satellite naturelle est la 14ème découverte autour de la planète. Elle est la plus petite mesurant moins de 30km de diamètre selon le US Space Agency. Neptune est la planète la plus éloignée du Soleil, et la nouvelle lune a été nommée S/2004 N1. Un « point » a été remarqué sur une série de 150 photos prises par Hubble entre 2004 et 2009. C’est Mark Showalter du Seti Institute qui a découvert la satellite le 1er Juillet alors qu’il étudiait les arcs autour de la planète.

 

S/2004 N1 prend 23 heures pour tourner autour de Neptune.

De la poussière à proximité de la zone habitable des étoiles

Vue d’artiste représentant une ceinture de poussière, proche de la zone habitable d’une étoile. © NASA / JPL / Caltech

Une équipe internationale incluant des chercheurs de l’Observatoire de Paris (Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique LESIA – Observatoire de Paris / CNRS / université Pierre et Marie Curie / université Paris Diderot), de l’Observatoire de Grenoble (OSUG – Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble : CNRS / université Joseph Fourier) et de l’Observatoire de Bordeaux (OASU – Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux : CNRS / université Bordeaux 1) et de l’Université de Liège a détecté pour la première fois autour de plusieurs étoiles semblables au Soleil des nuages de poussières chaudes, dites « exo-zodiacales ». Ces observations démontrent l’universalité du phénomène, dont l’étude était jusqu’alors restreinte au Système solaire et à quelques autres rares étoiles. Ces travaux réservent un rôle crucial à l’évaporation des exo-comètes dans l’approvisionnement continu des poussières chaudes et augurent de nouveaux diagnostics indirects pour la présence de planètes autour de ces étoiles. Ces travaux sont publiés le 8 juillet dans la revue Astronomy & Astrophysics.

La poussière est un élément prépondérant dans les systèmes planétaires et représente souvent la source principale de rayonnement lumineux, après l’étoile centrale. La lumière zodiacale observée depuis la Terre en est la réminiscence la plus emblématique dans notre Système solaire. Cette lueur diffuse observée dans le couchant est connue depuis l’ancienne Egypte et son origine clairement explicitée au XVIIe siècle comme étant la lumière solaire diffusée par des grains de poussière interplanétaires situés dans la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. « On suppose que ces grains sont continûment réapprovisionnés par l’évaporation de comètes et des débris de collisions entre astéroïdes. » précise Jean-Charles Augereau, coordinateur du projet EXOZODI à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (voir encart ci-dessous). Si ce n’est la provenance de ces grains de poussières, la question de la lumière zodiacale était donc résolue depuis quatre siècles. Dans les années 1990 s’est posée la question de leur possible présence dans les systèmes planétaires extrasolaires nouvellement découverts et de leur éventuelle gêne pour la détection d’autres terres habitables, enjeu majeur de l’astronomie du XXIe siècle.

La détection de ces équivalents extrasolaires du nuage de poussière zodiacale était un défi observationnel parce que ceux-ci sont à la fois très proches de l’étoile centrale et beaucoup moins lumineux que celle-ci, qui a tendance à « éblouir » l’instrument. « Il fallait combiner la très haute résolution de CHARA1 avec la très grande dynamique de FLUOR pour pouvoir les détecter », précise Vincent Coudé du Foresto, astronome de l’Observatoire de Paris, et développeur de l’instrument. Cette technique d’interférométrie donne accès à un pouvoir de résolution semblable à celui d’un télescope géant de 330 mètres en combinant les lumières collectées par des télescopes séparés de plusieurs dizaines à centaines de mètres. Elle a permis de distinguer la lumière « exo-zodiacale » ténue, créée par les grains de poussières chauds, du rayonnement puissant de l’étoile.

En étudiant un ensemble d’une quarantaine d’étoiles sur huit ans, la collaboration de recherche franco-belge fournit pour la première fois une estimation de la fraction d’étoiles proches possédant des poussières exo-zodiacales. Selon Olivier Absil, chercheur à l’Université de Liège et auteur principal de l’article, « Près de 20% des étoiles similaires au Soleil possèdent des poussières chaudes à proximité ou à l’intérieur de la zone habitable ; cette fraction s’élève à 30% lorsque des étoiles jusqu’à deux fois plus chaudes, telle Vega, sont inclues dans l’échantillon. » La lumière exo-zodiacale est donc un phénomène relativement courant dans les systèmes de type solaire à prendre sérieusement en compte dans les futurs programmes spatiaux dédiés à la détection directe d’exo-terres.

Outre cette première étude statistique d’importance sur la présence effective de la lumière exo-zodiacale autour des étoiles proches, les astronomes émettent les toutes premières hypothèses sur la provenance même de ces grains de poussières chauds à l’origine de cette diffusion lumineuse. Pour des étoiles semblables à notre Soleil, la présence de poussières exo-zodiacales chaudes semble reliée à la présence de poussières froides, notamment détectées par le satellite Herschel de l’ESA, et situées dans des ceintures externes semblables à la ceinture de Kuiper, résidu de la formation du Système solaire. Selon Olivier Absil, « Cette corrélation suggère l’existence d’une condition sine qua non, pour les poussières chaudes, celle d’être intimement reliées aux poussières froides qui constitueraient ainsi d’énormes réservoirs externes de poussières et de petits corps situés aux confins de ces systèmes stellaires et entretenant le phénomène. » L’apport en poussières se ferait alors via une injection soutenue de comètes dans le système interne depuis la ceinture externe. Puisque ce scénario requiert d’importantes perturbations de la ceinture externe pour précipiter les petits corps dans le système interne, les chercheurs tiennent peut-être là des preuves indirectes de l’existence de planètes autour de ces étoiles proches.

Ces résultats sont le fruit d’une observation systématique durant 8 ans d’une quarantaine d’étoiles proches menée à l’aide de FLUOR, un instrument développé en France et installé depuis 2002 sur l’interféromètre stellaire CHARA, à l’observatoire du Mont Wilson (Californie).