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Conférence : de 51 Peg b au prix nobel de physique

Date : jeudi 18 janvier à 20h00
Lieu : Salle des Combles, ECCG Monthey
Type de conférence : grand public, gratuite

La question de l’existence d’autres mondes dans notre univers intrigue l’humanité depuis des milliers d’années. La découverte de la première planète en dehors de notre système solaire, il y a 28 ans, a confirmé que les planètes extrasolaires existent bel et bien. L’astronomie moderne permet également d’explorer ces mondes de plus près et les découvertes astronomiques s’accumulent à un rythme rapide. À ce jour, plus de 5 000 planètes extrasolaires ont été découvertes, et d’autres le sont chaque jour. Les instruments de haute précision et les télescopes spatiaux fournissent un flux constant d’informations sur les nouvelles planètes. Certaines d’entre elles font plusieurs fois la taille de Jupiter, d’autres sont plus petites et plus légères que la Terre. Leurs périodes orbitales autour de « leurs soleils » varient entre quelques jours et plusieurs années. L’espoir de trouver des planètes très semblables, voire identiques à notre Terre, et susceptibles d’abriter de la vie, a été soudainement renforcé par les récentes découvertes.
Comment ces planètes sont-elles observées, avec quels instruments et quelles méthodes? Quelles sont leurs propriétés et à quoi ressemble leur atmosphère? Sont-elles habitables, voire même atteignables? Le physicien et astronome Francesco Pepe, de l’Université de Genève, abordera ces questions et d’autres encore à la lumière des dernières découvertes et donnera un aperçu du monde fascinant des exoplanètes.

Le conférencier

Francesco Pepe est né et a grandi à Trimbach (SO), en Suisse alémanique. Il a étudié la physique à l’ETH de Zurich et s’est orienté pendant son doctorat vers l’astronomie en effectuant des vols de télescopes infrarouges en ballon stratosphérique pour étudier la formation des étoiles. Sa collaboration avec l’Observatoire de Genève lui a permis de développer sa carrière académique à l’Université de Genève.

Après son arrivée à l’Observatoire de Genève, il a été engagé par le groupe planétaire de Michel Mayor pour construire un spectromètre de haute précision, le chasseur de planètes HARPS. Par la suite, il a dirigé d’autres projets instrumentaux et est devenu un spécialiste de la recherche exo-planétaire.

Il est aujourd’hui professeur d’astronomie à l’Université de Genève et directeur du Département d’astronomie